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Notre territoire

Genève est aujourd’hui à un tournant en ce qui concerne l’aménagement de son territoire. Alors que plusieurs projets de construction se concrétisent, la pression sur le sol s’accentue. 

Face aux préoccupations légitimes des habitant·es, la réponse des autorités politiques doit être claire: la qualité doit guider nos décisions. 
Notre territoire
Qualité et densité

 

Genève est aujourd’hui à un tournant en ce qui concerne l’aménagement de son territoire. Alors que plusieurs projets de construction se concrétisent, la pression sur le sol s’accentue. Cette situation, couplée à certaines mauvaises expériences passées en matière d’aménagement, pousse une partie de la population à s’opposer fermement au développement du canton. Face aux préoccupations légitimes des habitant·es, la réponse des autorités politiques doit être claire: la qualité doit guider nos décisions. 

Il convient préalablement de réaffirmer un principe fondamental: Genève ne peut pas se permettre de sous-densifier son territoire. Comme toutes les ressources, celle du sol est limitée. C’est d’autant plus vrai dans un canton exigu comme Genève. Chaque mètre carré utilisé pour la construction doit l’être avec le souci de l’optimisation. C’est l’unique condition pour préserver la diversité de notre territoire et protéger nos surfaces vertes et cultivables pour les générations futures. Pour cette raison, je défends une certaine densité dans notre développement. Genève est une région attractive et se doit d’agir dans le but de loger sa population, sans repousser le problème au-delà de nos frontières. 

La densification de notre canton ne peut toutefois pas se faire au rabais, au détriment de la qualité. Cet aspect a trop souvent été relégué au second plan durant les années précédentes. Certains quartiers récents sont ainsi sortis de terres (ou vont être construits) sans que les critères minimaux de qualité soient remplis: absence de végétation et d’espaces publics, équipements insuffisants, appartements peu adaptés, nuisances diverses, etc. La densité exige une attention toute particulière aux détails. Les constructeurs doivent se mettre à la place des futur·es habitant·es afin de concevoir la ville où il fait bon vivre et où l’environnement est sain. Le rapport à la nature doit être central. Les logements doivent être conçus, afin que les ménages de tous horizons s’y sentent bien. 

Le sol, cette denrée si précieuse

 

Réussir le pari de la protection de l’environnement, c’est réussir le pari de la densité, et donc, celui de la qualité.

Ce principe doit être appliqué avec conviction à toutes les étapes de l’aménagement de notre territoire. Les acteurs publics, moins influencés que les promoteurs privés par la recherche prioritaire de la rentabilité et du profit, sont les mieux placés pour promouvoir ces critères de qualité et investir dans des quartiers plus durables. Les projets de construction doivent pouvoir se faire en concertation avec des représentant·e·s de plusieurs courants de la société, qui œuvrent ensemble pour améliorer les projets et mettre les futur·e·s habitant·e·s au centre des réflexions. Les démarches participatives, qui incluent la population et les associations, doivent aussi être encouragées afin de trouver des solutions innovantes et imaginer l’habitat de demain, davantage axé sur le bien-être des habitant·e·s. 

Le développement du logement social à Genève doit suivre les mêmes principes. À l’instar de la densification, on ne peut pas faire du logement social au rabais. Il requiert un investissement important pour remplir son rôle sur la durée et ne pas créer des cités sacrifiées. La qualité et l’habitabilité des futurs immeubles doit être au centre de notre politique d'aménagement. Les spécificités des projets d’utilité publique doivent être clairement identifiées, avec bon sens et pragmatisme, afin de créer les logements adéquats qui correspondent aux besoins du public concerné. 

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